AccueilLa UNEQuand l’Homme s’éclipse, la Planète respire… dans un silence amer

Quand l’Homme s’éclipse, la Planète respire… dans un silence amer

Qu’est devenue la planète pendant ce confinement qui a plongé le monde dans un silence énigmatique ?
La Terre, la mer, la faune et la flore respirent … et profitent, enfin, de cet air de liberté, inexistant depuis des années… une belle occasion pour reprendre leurs droits et vivre, pleinement, dans la nature loin de toute répression humaine.
Alors que le monde s’est mis en pause confinement, les animaux s’aventurent de plus en plus dans les rues pour redécouvrir ce monde pris en otage par l’Homme, grand perturbateur de la nature…

Les portes closes, tout le monde chez soi… Les usines à l’arrêt, avions cloués au sol, les frontières maritimes fermées et les routes sont loin d’être encombrées de véhicules bruyants ou de gens pressés … la nature commence à prendre place et droit sur une Terre longtemps dominée par des êtres si égoïstes… et surtout semble respirer… là où l’Homme s’est retiré.
Les foules, la pollution sous toutes ses couleurs semblent avoir disparu. Les plages désertes ont accueilli ses petites créatures tant privées de circulation. De nouveaux animaux ont fait leur apparition et ont investi les places… Sans ce confinement, on n’aurait jamais eu la chance d’admirer de tels paysages de  Dame nature.
Confinés, les rues sont désertées… et tous les lieux emblématiques prix d’assaut par les touristes sont vides, en raison de la pandémie.
A Venise, l’une des villes les plus visitées au monde en Italie a vécu des moments spectaculaires. Les eaux des canaux deviennent claires…  Ainsi, les cygnes et les poissons ont regagné le port suite à la diminution du trafic fluvial. Les cités de l’Italie se dépolluent et les écosystèmes montrent des signes de régénérescence. En effet, une once d’espérance est née dans l’Italie… Le pays le plus endeuillé au monde.

Des moments insolites… la Mère nature et ses mystères

Sur les réseaux sociaux, les internautes ne ratent pas les occasions pour partager des moments insolites ou des scènes auxquelles ils ont assisté…
Dans ce port, au moins 30 millions de tonnes de marchandises transitent chaque année… Mais avec le confinement imposé en Italie, les animaux marins ont, désormais, la ‘’conscience’’ tranquille et osent se rapprocher du rivage… Cette scène qui s’est déroulée au port de Cagliari, en Sardaigne, troisième port de l’Italie a émerveillé la toile. Qui aurait dit que ce port serait déserté un jour ?
En Thaïlande, l’arrêt de l’afflux de touristes a rendu la vie des singes de la ville de Lopburi (Thaïlande), bien plus compliquée.
Souvent nourris par les touristes de passage, une centaine de singes ont investi le centre-ville pour récupérer de la nourriture. A vrai dire, Il n y a pas que les citoyens qui se ruent sur les commerces des produits alimentaires.
Alors un tour en Tunisie ? Comment notre Nature vit-elle son confinement?
Comme l’avait dit Victor Hugo : ‘’C’est une triste chose de savoir que la nature parle et que les hommes n’écoutent’’.

Abattage criminel… l’État en stand-by

Malheureusement, en Tunisie, la Nature souffre de plus en plus et le tissu forestier est fort menacé.
En effet, six gros camions et quatre tracteurs remplis de charbon et de bois de hêtres âgés de plus de 300 ans abattus récemment dans la forêt de Ain Draham ont été saisis, hier mardi, par les agents de la Garde nationale et de la direction des forêts.

Suite à une descente conjointe effectuée dans les villages de Hamraya et Draya Sidi Youssef de la délégation de Ain Draham, les agents de la Garde nationale ont découvert une grande quantité de charbon et de bois emmagasinée dans les forêts avoisinantes.
Un acte criminel, c’est le moins que l’on puisse dire… les coupables devront être punis sévèrement. Réviser le code forestier pour préserver cette richesse est impératif.
Profitant des mesures du confinement et du couvre-feu, cinq individus ont massacré ces arbres malgré l’interdiction par la loi, en raison de la rareté de la variété à l’échelle internationale.
Selon, le chef de l’arrondissement des forêts de Ain Draham, Hamda Rzaigui, les hêtres abattus sont des arbres naturels 3 fois centenaires  à caractère écologique non renouvelable. Le bois de cette richesse est vendu, par la suite, à des cafés ou des hôtels à raison de 40 dinars le sac de 30 à 35 kg.
Le lieu de la scène du crime : la localité d’Ain Salem.
Les victimes : 400 arbres d’une valeur de 300 mille dinars.
Que règne la justice !!!

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