L’entreprise Tunisienne souffre de plusieurs contraintes qui entravent son développement et handicapent sa recherche pour plus de compétitivité. L’effort de restriction est donc important et la maîtrise des facteurs clés de la compétitivité reste en premier lieu du ressort de l’entreprise. Celle-ci doit s’engager à bien s’organiser et diffuser une culture d’entreprise au sein de sa structure dont la qualité fait partie intégrante.
En effet, ce dont il est question aujourd’hui, ce n’est pas la stricte qualité produit reconnue depuis toujours, mais il s’agit d’une qualité plus globale s’intégrant dans l’organisation toute entière et capable d’assurer la compétitivité des entreprises dans un environnement turbulent.
C’est dans cet esprit que la Tunisie a célébré, mardi, la journée nationale de la qualité sous thème «la qualité, la productivité et l’innovation, levier pour la performance de l’entreprise ».
S’exprimant à l’ouverture de la journée nationale de la qualité en Tunisie, Mohamed Amine Chakhari, ministre de l’Industrie, a indiqué que l’objectif de cette journée est de promouvoir la prise de conscience en faveur de la qualité et d’encourager le développement des compétences individuelles et des entreprises. Dans le but de survivre dans une économie en récession, les entreprises ont besoin d’un avantage concurrentiel soutenu. Le management de la qualité et son soutien à l’amélioration de l’efficacité et de la productivité, peuvent bien aider les entreprises à réaliser cet avantage concurrentiel.
Il a signalé, à ce propos, qu’il serait primordial de gagner le pari de la productivité. « Il est essentiel d’améliorer la contribution de la productivité dans la tout au long des prochaines années. La Tunisie est capable d’apporter une valeur ajoutée à la production nationale et améliorer le positionnement des entreprises tunisiennes sur le marché international », a-t-il dit.
D’après lui, il est important d’améliorer la formation dans les différentes institutions pour hisser le niveau de qualité des services afin de gagner de nouvelles parts du marché international, précise le ministre.
Sur un autre volet, les intervenants opérant dans plusieurs entreprises ont signalé qu’il est clair qu’aujourd’hui les différents secteurs doivent absolument rehausser leur niveau de qualité pour gagner en compétitivité.
Selon eux, la qualité est un atout considérable pour l’entreprise si elle entend relever les défis du marché. La qualité, la productivité, le coût de production et la compétitivité requièrent une attention particulière. Elles constituent les éléments de base de la bonne gestion. L’adoption de cette démarche est plus que jamais nécessaire.
Force est de constater que le management de la qualité dans l’entreprise est considérée comme une caractéristique secondaire du produit après le prix. De nos jours, la recherche de la qualité apparaît comme un objectif stratégique de l’entreprise.
Nadia Ben Tamansourt
