En réaction à la déclaration d’une source gouvernementale qui a critiqué la position de Lassaad Yaacoubi, secrétaire général de l’enseignement secondaire concernant le refus de Mahdi Jomaa à entamer les négociations sociales parce qu’il n’était pas soutenu par l’UGTT à la présidentielle, Sami Tahri porte parole de l’UGTT a assuré que cette affaire n’est pas une affaire principale.
Le plus important pour l’UGTT dans cette étape, a-t-il dit, est d’ouvrir le dialogue et d’entamer les négociations sociales dans le secteur public. Cette question est à son avis, est la plus fondamentale, car le refus s’explique par des causes « non-innocentes », a affirmé Tahri dans un entretien téléphonique avec « Africanmanager ».
Revenant sur la grève des enseignants prévue pour ce lundi, Tahri a précisé que ce mouvement « légitime » est une « réaction naturelle » à un comportement provocateur du ministre de l’éducation qui a choisi de prélever deux jours des salaires des enseignants.
S’agit-il d’un règlement de comptes ? Sur cette question, notre interlocuteur a affirmé que l’UGTT réagirait au cas où le secteur est touché.
