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Allouer la dette pour financer la croissance, seule voie de soutenabilité de la dette publique

Seule l’allocation de la dette pour le financement des facteurs de croissance et de la création de richesse, pourrait assurer la soutenabilité de la dette publique, a souligné l’Institut Tunisien de Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ).

« Cela permettrait de sortir de ce cercle vicieux, atténuer cet effet de boule de neige et s’éloigner du scénario de restructuration avec toutes ses conséquences néfastes sur l’économie », a estimé l’ITCEQ, dans un rapport intitulé « Soutenabilité de la dette publique en Tunisie: Dynamiques et enjeux », publié récemment.

L’Institut a, à cet égard, appelé à la nécessité de diversifier les sources de financement du budget de l’Etat, laquelle implique obligatoirement, l’amélioration des capacités productives de l’Etat et l’engagement d’une réforme du système fiscal. Cela permettrait aussi, de maîtriser le déficit budgétaire.

Et d’ajouter que les actions de réforme doivent miser sur les aspects qui visent plus de rationalité et d’efficacité. « Pour consolider la position des finances publiques et garantir la soutenabilité dans la durée de la dette publique, il est également recommandé de renforcer la dynamique d’investissement, à travers, notamment, l’amélioration du climat des affaires pour relancer l’investissement privé et la poursuite de la protection des entreprises ainsi des ménages en cette conjoncture ».

Il s’agit, aussi, de lutter contre l’informalité, d’engager la transformation structurelle de l’économie nationale, en ciblant les secteurs à haute valeur ajoutée et à fort contenu en savoir et de promouvoir la transition numérique et écologique.

Selon l’ITCEQ qui s’est appuyé sur les chiffres du ministère des Finances, l’encours de la dette publique a atteint 127,2 milliards dinars (80,2% du PIB) en 2023 contre 25,640 milliards dinars (39% du PIB), en 2010.

La dette par habitant est passée de 2,43 mille dinars en 2010, à 10,3 mille dinars en 2023, soit un taux d’accroissement global de l’ordre de 330%.

La structure de la dette publique reste dominée par l’endettement extérieur qui accapare en moyenne 64% entre 2011 et 2023. En effet, l’endettement extérieur représente 64% de l’encours de la dette en 2023 contre 61% en 2010.

Depuis 2021, le recours à la dette intérieure s’est amplifié, suite à la hausse des besoins de financement du budget de l’Etat et en raison du durcissement des conditions du financement extérieur.

D’après l’Institut de compétitivité, la dette intérieure s’est caractérisée par l’importance des prêts bancaires en devises. Cependant, la dette extérieure est de plus en plus dominée par les ressources en appuis budgétaires mobilisés dans le cadre multilatéral sur fonds d’appui extérieur aux réformes liées à la transition politique et économique en Tunisie.Seule l’allocation de la dette pour le financement des facteurs de croissance et de la création de richesse, pourrait assurer la soutenabilité de la dette publique, a souligné l’Institut Tunisien de Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ).

« Cela permettrait de sortir de ce cercle vicieux, atténuer cet effet de boule de neige et s’éloigner du scénario de restructuration avec toutes ses conséquences néfastes sur l’économie », a estimé l’ITCEQ, dans un rapport intitulé « Soutenabilité de la dette publique en Tunisie: Dynamiques et enjeux », publié récemment.L’Institut a, à cet égard, appelé à la nécessité de diversifier les sources de financement du budget de l’Etat, laquelle implique obligatoirement, l’amélioration des capacités productives de l’Etat et l’engagement d’une réforme du système fiscal. Cela permettrait aussi, de maîtriser le déficit budgétaire.Et d’ajouter que les actions de réforme doivent miser sur les aspects qui visent plus de rationalité et d’efficacité. « Pour consolider la position des finances publiques et garantir la soutenabilité dans la durée de la dette publique, il est également recommandé de renforcer la dynamique d’investissement, à travers, notamment, l’amélioration du climat des affaires pour relancer l’investissement privé et la poursuite de la protection des entreprises ainsi des ménages en cette conjoncture ».Il s’agit, aussi, de lutter contre l’informalité, d’engager la transformation structurelle de l’économie nationale, en ciblant les secteurs à haute valeur ajoutée et à fort contenu en savoir et de promouvoir la transition numérique et écologique.Selon l’ITCEQ qui s’est appuyé sur les chiffres du ministère des Finances, l’encours de la dette publique a atteint 127,2 milliards dinars (80,2% du PIB) en 2023 contre 25,640 milliards dinars (39% du PIB), en 2010.La dette par habitant est passée de 2,43 mille dinars en 2010, à 10,3 mille dinars en 2023, soit un taux d’accroissement global de l’ordre de 330%.La structure de la dette publique reste dominée par l’endettement extérieur qui accapare en moyenne 64% entre 2011 et 2023. En effet, l’endettement extérieur représente 64% de l’encours de la dette en 2023 contre 61% en 2010.Depuis 2021, le recours à la dette intérieure s’est amplifié, suite à la hausse des besoins de financement du budget de l’Etat et en raison du durcissement des conditions du financement extérieur.D’après l’Institut de compétitivité, la dette intérieure s’est caractérisée par l’importance des prêts bancaires en devises. Cependant, la dette extérieure est de plus en plus dominée par les ressources en appuis budgétaires mobilisés dans le cadre multilatéral sur fonds d’appui extérieur aux réformes liées à la transition politique et économique en Tunisie.

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