Slim Riahi, fraîchement désigné secrétaire général de Nidaâ Tounès, a catégoriquement nié avoir passé un « marché » avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi ni avec une autre partie, affirmant qu’ « aurait tiré meilleur parti s’il n’avait pas rompu avec Youssef Chahed et s’est inscrit dans ses menées conspiratrices, d’autant qu’il détient le pouvoir auquel nous avons refusé de participer », a-t-il expliqué dans une interview publiée samedi par le quotidien Assabah.
Il a qualifié toutes les accusations portées contre lui de « malveillantes et mensongères », affirmant qu’il lui a été rendu justice avec la levée de l’interdiction dont il était frappé et qu’il n’est sous le coup d’aucune inculpation.
Riahi a souligné avoir choisi en toute conscience la fusion avec Nidaâ, révélant que les discussions à ce sujet avaient commencé depuis 2013. » Nous nous emploierons à apporter un plus, à rassembler et à convaincre le citoyen tunisien que nous opérons les révisions nécessaires à l’enseigne de la réconciliation et du rassemblement », a-t-il dit.