Le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a annoncé sa démission dimanche soir.
Un nouveau coup de frein à la transition au Soudan. Le chef du gouvernement a encore quitté son poste qu’il avait retrouvé le 21 novembre dernier après un accord avec le général Abdel Fattah al-Burhane. Abdallah Hamdok a justifié sa décision par l’impossibilité de parvenir à un consensus, selon ce que rapporte Apanews.
« J’ai tenté de mon mieux d’empêcher le pays de glisser vers la catastrophe, alors qu’aujourd’hui il traverse un tournant dangereux qui menace sa survie (…) au vu de la fragmentation des forces politiques et des conflits entre les composantes (civile et militaire) de la transition (…). Malgré tout ce qui a été fait pour parvenir à un consensus (…), cela ne s’est pas produit », a-t-il souligné dans son message adressé à la nation sur la télévision d’Etat.
Hamdok a souligné que « l’unité et le destin du pays sont confrontés à de nombreux défis », ajoutant qu’il laissera la place à « d’autres fils du pays pour compléter la marche vers le reste de la transition qui mènera à un État civil démocratique ».
Selon lui, le gouvernement de transition était confronté à des défis majeurs dont les plus importants étaient « la distorsion de l’économie, l’isolement international étouffant, la corruption et des dettes dépassant les 60 milliards de dollars, la détérioration de la fonction publique, de l’éducation et de la santé et l’érosion du tissu social qui est apparu dans la guerre du Darfour, du Sud Kordofan, du Nil Bleu et d’autres difficultés ».
Il a déclaré aussi que le consensus politique entre les composantes civiles et militaires n’a pas « survécu » avec le même degré d’engagement et d’harmonie avec lequel il a commencé. « Et ce qui est plus dangereux, c’est que les répercussions de ces divisions ont atteint la société et ses différentes composantes, alors que le discours de haine et de trahison et le manque de reconnaissance de l’autre sont apparus, et l’horizon de dialogue s’est bloqué, ce qui a rendu le processus de transition fragile et plein d’obstacles et de défis », a-t-il indiqué.
Hamdok, fonctionnaire onusien de 65 ans, est nommé Premier ministre du gouvernement de transition au Soudan, le 21 août 2019, quatre mois après le renversement de l’ex-président Omar el-Bechir.
Le 25 octobre 2021, il a été arrêté par des hommes armés au cours d’un coup d’État avant d’être réinstallé dans ses fonctions un mois plus tard.
Sa démission intervient dans le contexte de manifestations qui secouent le pays depuis plus de deux mois, réclamant le retour des civils au pouvoir. Une cinquantaine de morts et des centaines de blessés sont enregistrées.
Tout le monde est satisfait de cette démission acceptée par l’armée et la phase de transition vers un État de droit et vers une democratie à ma soidanaise est en bonne voie. Maintenant l’armée doit s’occiper de ces pseido politiques qui ne sont intéressés que par un enrichissement personnel et fi sir tout un peuple qui manque de tout à commencer à l’instruire car c’est in peuple illettré au sens d’aucune compréhension et d’avoir une conscience il est au même titre que tous ces peuples arabes à l’instar du peuple egyptien qui accepte l’asistanat du marechal d’Égypte Sissi et donc un peuple egyptien est un peuple mouton et il y aissi le peuple marocain l’un des pires peuple qui a une ambition de rester illettré et baigne dans l »idiotie humaine …et donc les pseudo politiques soudanais tendent vers les pseudo politiques irakiens qî sont maintenant en fuite aux USA et Grande bretagne avec chacun(ils sont une vingtaine) plus de 20 milliards d’euros car ils volaient l’argent du pétrole irakien…et donc le général Bourhane et son etat-major savent que non seulement le peuple les jugent et la vindicte populaire mais aussi l’armée soudanaise à savoir qu’il y a toujours un coup d’Etat militaire qui en cache un autre alors Hamdok ou autre peu importe la donne est ainsi