Au 29e jour de son offensive, l’armée israélienne a annoncé ce mardi son retrait total de la bande Gaza, dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu acté la veille avec le Hamas, le groupe islamiste qui contrôle l’enclave palestinienne.
La trêve, qui doit normalement durer trois jours, devrait permettre aux civils de s’extirper de leurs fragiles refuges, notamment les 90 écoles aménagées par l’UNRWA, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Le répit devrait également permettre d’enterrer les dernières victimes de ce conflit extrêmement meurtrier. Du côté de la bande de Gaza, le bilan des morts s’élève à plus de 1850 Palestiniens. Côté israéliens, 64 soldats ont perdu la vie, auxquels s’ajoutent 4 civils.
Face à ce funeste bilan, la communauté internationale commençait lundi à parler de «crimes de guerre» et d’en accuser plus ou moins directement Israël, tout en rappelant son droit à se défendre. Ce mardi, tout en se félicitant de cette trêve annoncée, la Maison Blanche a souligné qu’il appartenait désormais au mouvement islamiste palestinien de tenir ses engagements. Le patron de l’ONU a de son côté demandé aux deux camps «d’entamer dès que possible des négociations au Caire pour parvenir à un cessez-le-feu durable».