AccueilAutomobilesTransport : Une nouvelle tarification qui ne satisfait personne

Transport : Une nouvelle tarification qui ne satisfait personne

Faute d’alternative comme ils l’ont déploré dans des reportages télévisés, et habitués désormais au pire, les Tunisois continuaient à s’arracher les taxis aux heures de pointe, malgré l’entrée en vigueur jeudi 15 décembre, de l’augmentation officielle de leurs tarifs décidée début décembre.

Pourtant, la hausse est substantielle. La prise en charge ou tarif de base du taximètre a été relevé à 900 millimes contre 540 auparavant, parallèlement aux tarifs selon les distances et les tarifs des attentes qui ont été majorés (46 millimes pour les 79 mètres et autant pour les attentes de 18 secondes) de sorte qu’un kilomètre en taxi coûte désormais plus d’un dinar. Les bagages pesant  plus de 10 kg  coûtent 1 dinar la pièce.

Il a été décidé une majoration de 10% du prix affiché par le compteur pour les véhicules climatisés et de 50% pour les déplacements de nuit entre 21 heures et 5 heures.

Les tarifs des taxis touristiques, des taxis collectifs ainsi que des louages ont été aussi revus à la hausse.

Les péages sur les autoroutes ont été augmentés de 60% sur le compte des passagers.

Ces augmentations interviennent alors que la situation du transport public en Tunisie, notamment le transport urbain dans le Grand Tunis, qui constituait le refuge principal des citoyens, s’est complètement empirée, notamment au niveau des parcs roulants devenus vétustes et incapables de répondre aux besoins, faute de renouvellement des autobus désuets et hors service, ce qui a eu des répercussions négatives sur la fréquence.

La société de transport de Tunis, TRANSTU , ne dispose plus que de quelques 350 bus, contre plus d’un millier de bus, il n’y a pas longtemps, de sorte que des lignes ont été supprimées et les fréquences des dessertes allongées au grand dam des citoyens acculés à prendre des bus souvent surchargés à l’extrême.

Entre Tunis et La Cité El Menzah, il n’y a plus maintenant qu’une seule ligne (5 D) après la suppression des lignes 5 B et 5 C.

Il en va de même partout ailleurs au point que les élèves, au début de la rentrée scolaire, n’ont pas trouvé des bus pour les transporter.

Face à cette situation, des commentateurs ont enregistré des réactions singulières chez les responsables du secteur du transport qui, coupés totalement de la réalité, parlaient de projets de transport intelligent en Tunisie et de ses perspectives « utopiques » en 2050.

Pour beaucoup, la solution passe, plutôt, par une plus grande libéralisation du secteur.

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