Le groupe Abraaj, en proie à des allégations de malversations, a retardé son offre publique de vente de ses activités hospitalières en Afrique du Nord alors qu’il s’emploie à résoudre ses problèmes avec les investisseurs, selon des sources proches du dossier citées par « Arabian Business ».
La plus grande société de rachat au Moyen-Orient va différer au mois d’octobre la vente, qui était initialement prévue pour le premier semestre, ont précisé les mêmes sources qui souhaitent garder l’anonymat au motif qu’il s’agit d’une affaire privée.
Le groupe Abraaj est en train de supprimer des emplois et d’arrêter de nouveaux investissements suite à des allégations selon lesquelles il aurait détourné de l’argent dans un fonds de soins de santé d’un milliard de dollars.
Abraaj a chargé Citigroup et la Holding SAE de lancer et gérer son offre ou l’introduction en bourse de ses activités hospitalières en Afrique du Nord, ont indiqué des personnes proches du dossier en janvier. L’entreprise, qui détient un portefeuille d’environ une douzaine d’hôpitaux et de cliniques en Tunisie, en Egypte et au Maroc, vaut jusqu’à 500 millions de dollars.
Rappelons que Le groupe Abraaj avait acquis, début 2018, une participation de 49 cent dans JM Holding, qui détient une participation majoritaire dans la société SAH cotée à la bourse de Tunis.
