AccueilLa UNETunisie : L’investissement arabe serait-il le chaînon manquant ?

Tunisie : L’investissement arabe serait-il le chaînon manquant ?

L’économie tunisienne, deux ans après la révolution, commence à acquérir un surcroît de visibilité. C’est le constat établi par différents acteurs qui ont profité ce changement pour promouvoir l’investissement, inciter les nouveaux promoteurs et conquérir de nouveaux marchés.

C’est le cas de la Confédération des Entreprises Citoyennes Tunisiennes (CONECT) qui a voulu contribuer à cette tendance en ciblant de nouveaux investisseurs dans le monde arabe. Partant de ce constat, elle vient d’organiser le forum « Business & Finance Tunisia 2013 ».

Réunissant dans la même enceinte les principaux investisseurs tunisiens et étrangers, les présidents des chambres économiques nationales et arabes ainsi que les représentants du secteur financier, cette rencontre est une opportunité pour engager une réflexion commune de manière à amorcer les démarches vers de nouveaux projets et de potentiels partenariats entre la Tunisie et les pays arabes dans ce contexte transitionnel.

En effet, la Tunisie a commencé à avoir plus de visibilité après deux ans de perturbation et d’instabilité. Une vérité qui est déjà confirmée par Ridha Saidi ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des dossiers économiques et sociaux, lequel a affirmé que les efforts se poursuivent actuellement pour la mise en place des bases solides de l’économie. « On a affiché des taux positifs, mais notre ambition est plus grande surtout que la réalisation des objectifs de la révolution, à savoir la justice transitionnelle, la création de richesse et le développement régional, ne se fera qu’à travers des taux de croissance assez élevés qui dépasseraient les 7%.

L’intérêt s’est porté principalement sur les réformes touchant plusieurs secteurs de manière à améliorer le cadre général de l’économie et consolider l’initiative privée. « On va essayer de consolider les partenariats avec les investisseurs arabes dans l’objectif de mieux répondre aux attentes des citoyens ».

Pas d’avenir pour la Tunisie en l’absence d’une économie forte

Un avis partagé par le chef du gouvernement, Ali Laaraydh qui a noté que la réalisation des objectifs de la révolution ne se fera qu’à travers le retour au travail, la promotion des projets ainsi que la création des postes d’emplois. Le souci majeur est de créer un climat favorable pour l’investissement. Un souci qui reste tributaire de l’instauration de la bonne gouvernance et la transparence.

Pour le chef du gouvernement, la visibilité politique, la paix sociale ainsi que la garantie de la stabilité demeurent des conditions sine qua non pour relever ce défi. C’est encore une grande responsabilité qui incombe aux différents intervenants eu égard au nombre croissant des obstacles et au climat extérieur assez difficile.

Dans ce contexte, Abderrahim Ennakai, secrétaire général de l’union des chambres de commerce, d’industrie et de l’agriculture des pays du Golfe estime que le gouvernement tunisien est appelé à se concentrer sur les projets promoteurs à forte valeur ajoutée comme l’agriculture, les télécommunications, pour répondre aux revendications du peuple.

Un marché financier régional, pourquoi pas ?

Ahmed Karam, directeur général de la banque privée Amen Bank, a rassuré, de son côté, les investisseurs présents précisant que malgré les difficultés confrontées et les défis multiples, t les investisseurs tunisiens et arabes pourront jouer un rôle déterminant dans ce processus.

D’après Ahmed Karam, la création d’un marché financier régional en libérant les systèmes et en surmontant les différents obstacles est une opportunité pour atteindre cet objectif.

Wiem Thebti

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