AccueilLa UNETunisie : L’UTICA exige un calendrier politique clair

Tunisie : L’UTICA exige un calendrier politique clair

Les travaux du congrès extraordinaire de l’UTICA ont démarré, mardi matin, pour débattre des nouveaux statuts de l’organisation patronale qui devraient être adoptés, soit ce mardi, soit au plus tard, mercredi matin.

La seconde phase de ces assises se tiendra, le 17 Janvier 2013, et sera essentiellement élective, en vue de doter l’organisation patronale de nouvelles instances, conformément aux nouveaux statuts, et d’une nouvelle direction qui reflète la volonté de la base patronale.

La présidente de l’UTICA, Wided Bouchammaoui, a appelé, au cours du congrès extraordinaire de l’organisation, à la fixation d’un agenda politique et a insisté sur l’importance d’instaurer un climat sûr pour encourager l’investissement et rassurer les investisseurs étrangers.

Elle a mis en exergue les efforts déployés pour élaborer les divers projets de statuts, et les larges consultations entre les professionnels des différents secteurs en vue de dégager un consensus sur le contenu de ce document fondamental.

Elle a, par ailleurs, mis l’accent sur le rôle fondamental de la justice pour démêler l’écheveau du dossier des hommes d’affaires interdits de voyager, stigmatisant ceux qui s’érigent en justiciers pour accabler les hommes d’affaires ,et empêchent ,de ce fait, la justice de suivre son cours .

Concernant les nouveaux statuts, l’expert en droit constitutionnel, Ghazi Laghrairi a déclaré à Africanmanager que les projets de statuts soumis aux congressistes sont au nombre de 5, et qu’il va y avoir vote pour en adopter un seul. Il a expliqué que 2 de ces projets émanent de la commission désignée par le conseil national alors que 3 ont été élaborés, au cours des 2 derniers congrès de l’organisation.

Ghazi Laghrairi a, par ailleurs, ajouté que les 5 projets sont puisés dans la première version élaborée par la commission de rédaction, et qu’ils sont identiques à hauteur de 90% . Les 2 points de divergence se rapportent à la composition du Bureau Exécutif, et aux conditions de candidature à cette instance.

Plusieurs congressistes ont exprimé leurs opinions au sujet des questions soumises au congrès. Habib Testouri, président de la fédération nationale des professions et des métiers, a estimé qu’il est nécessaire de que les nouveaux statuts reflètent le consensus et que le projet final soit une synthèse des 5 propositions qui sont entre les mains des délégués. Il est temps d’élaborer un seul projet au lieu de passer au vote pour retenir une proposition, a-t-il dit.

Il a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de réparer les injustices du passé, et de rompre avec ce qui prévalait avant la révolution .Il suggère que chaque fédération se dote de statuts propres, qualifiant d’illogique l’idée de désigner un trésorier au sein de la commission de contrôle qui supervise la commission financière au sein de l’UTICA , au même titre que l’octroi à l’assemblée administrative qui regroupe les Unions régionales ,les présidents des fédérations ,et les membres du Bureau Exécutif , d’un statut consultatif .

Kamel Sghairi , membre de l’Exécutif chargé des nouveaux statuts, a révélé que la différence entre le projet élaboré par la commission et celui présenté par les congressistes ,réside dans les conditions de candidature à l’exécutif (ancienneté de 5 ans pour les congressistes ,ou avoir été président d’union régionale ou locale, selon la commission ).

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