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Tunisie : La Conect se joint à ceux qui pointent l’UTT d’un doigt accusateur.

Dans un communiqué de presse, dont nous avons reçu copie ce lundi, la seconde organisation patronale, Conet que dirige Tarak et qui ne semblait pas avoir mis à jour ses informations sur la situation de l’usine Leoni [le communiqué indiquait toujours à sa réception que Leoni était fermée], estime que «l’escalade dans la revendication sociale et son alimentation par certaines structures syndicales ouvrières est aujourd’hui dangereuse pour l’Economie Nationale et contraire aux intérêts supérieurs de la Nation. Il ne faut pas confondre militantisme syndical et politique de la terre brûlée. La Tunisie a aujourd’hui besoin d’une Union Sacrée, de la conjonction de toutes ses forces Nationales pour sortir du marasme économique. Le syndicalisme se doit d’être participatif et non revendicatif».

La seconde organisation patronale qui évoque, sans se soucier du caractère dangereux d’une telle affirmation, « la situation non moins inquiétante de pénurie de nombre de médicaments dans le pays » (Voir notre article en lien), «condamne aussi tous les actes illégaux qui entravent aujourd’hui la bonne marche de l’économie de notre pays et qui mettent en péril nos entreprises, sans même parler de création d’emplois nouveaux ou d’investissements tunisiens et/ou étrangers».

Conect poursuit son offensive en indiquant que «le blocage à nouveau du bassin minier est irresponsable. La grève sectorielle « de soutien » lancée par une structure syndicale de Sfax est illégale et contraire au code du travail tunisien, qui prévoit même des sanctions pénales contre ce genre d’agissements selon les dispositions de son article 388» et «demande aussi aux autorités compétentes de prendre toutes les dispositions pour garantir ce respect de la loi, en particulier le respect de la liberté du travail et de la circulation. Elle demande à la justice d’intervenir quand cela est nécessaire avec la célérité requise pour garantir à notre pays un retour rapide de la confiance et de la croissance».

L’organisation patronale de Tarak Cherif indique aussi que «certains conflits récents ont été (temporairement) résolus, aux dépens de l’entreprise (…), évoque «de réunions de Commissions de Conciliation, tenues dans certains Gouvernorats, sans respect du code du travail et de la loi, et où des propos irresponsables ont été tenus en présence des représentants de l’Etat », ainsi que «de nombreuses situations, il a été fait état de menaces, de l’usage de milices, d’agressions verbales et physiques, le tout sous prétexte de contexte postrévolutionnaire et d’obsolescence de toutes lois antérieures», demandant  «que toute la lumière soit faite sur ces événements et que la justice soit appliquée et respecter. Plus personne ne doit être au dessus des lois».

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