Sorti par la petite porte de la Kasbah, Néji Jalloul revient par la grande à Carthage. Nommé directeur général de l’Institut national des études stratégiques (INES), il a été installé mardi dans ses nouvelles fonctions par le directeur du cabinet présidentiel, Slim Azzabi, sur instruction du chef de l’Etat, succédant ainsi à Hatem Ben Salem, nommé ministre de l’Eduction. Autant dire que Néji Jalloul prend la place de celui qui a pris la sienne.
Slim Azzabi a rendu hommage aux efforts déployés par Hatem Ben Salem et son staff à la tête de l’INES pour permettre à cette institution de regagner son rayonnement et son rôle essentiel dans la recherche, l’analyse et les études prospectives Il s’est déclaré confiant que son successeur, Néji Jalloul, réussira à promouvoir encore plus l’action de l’Institut pour soutenir les efforts du gouvernement dans la mise en place les stratégies efficientes et conférer davantage d’efficacité à l’action du gouvernement dans les différents domaines, politique, économique, social et culturel.
Titulaire d’une licence en histoire en 1981, puis d’un diplôme de l’École du Louvre de Paris l’année suivante, Néji Jalloul obtient à la Sorbonne un DEA, puis un doctorat spécialisé en archéologie en 19881.
Professeur universitaire dès 2002, il est membre fondateur de la commission nationale d’histoire militaire jusqu’en 2011, du laboratoire d’archéologie et d’architectures maghrébine2 et de la Revue tunisienne d’histoire militaire. Il a notamment écrit des travaux sur les fortifications arabes et ottomanes du littoral tunisien.
