Seuls 500 ménages ont bénéficié à ce jour du projet « Premier logement ». C’est si peu que le ministère de l’Equipement et de l’habitat, envisage de modifier les dispositions du décret gouvernemental relatif aux conditions d’accès. Elles sont en cours d’examen, a déclaré le directeur général de l’habitat, Nejib Snoussi au quotidien Assabah, précisant l’on s’achemine vers le relèvement du plafond des revenus mensuels fixé actuellement à dix fois le Smig.
Les modifications projetées sont cependant tributaires de l’issue des discussions sur le projet de la loi de finances qui prévoit l’institution d’une taxe de 18% sur l’habitat, ce qui, a-t-il dit, impacte négativement les prix de l’immobilier et des logements prêt à la vente.
Au cas où la taxe serait maintenue ou baissée, le montant du plafond fixé sera relevé et si elle était annulée, le plafond actuel sera gardé en l’état, a-t-il souligné.