Le ministre de l’Intérieur, Ali Laarayedh, a affirmé que son département sévira contre les groupes violents et criminels. Dans une interview au journal Achark al Awsat, paraissant à Londres, il a ajouté qu’il n’y a pas de place pour une trêve avec les groupes extrémistes.
S’agissant des dossiers de la corruption, le ministre a évoqué « les tentatives persévérantes de ceux qui y sont impliqués en vue d’entraver l’action du gouvernement et inciter aux manifestations et aux sit-ins ».
Il a aussi souligné qu’une partie de la presse politisée adopte une position franchement hostile, s’attardant sur les aspects négatifs, et ignorant les réalisations et les efforts déployés par la troïka.
Enfin, il a expliqué la prolongation de l’état d’urgence par la situation instable que vit le pays , estimant que le courant salafiste dans son ensemble est irréprochable, et que seulement l’aile extrémiste représente un danger pour le modèle de société et l’unité nationale.