Evaluant le déroulement de la conférence nationale sur le processus de la justice transitionnelle, tenue ce samedi 14 avril, le leader du parti islamiste Ennahdha a signalé que le lancement du dialogue national sur la justice transitionnelle est une nouvelle étape en Tunisie postrévolutionnaire, «une étape qui exprime la ferme volonté des décideurs au niveau de la législation de lutter contre la corruption dans le processus de transition », a-t-il dit en réponse à la question d’Africanmanager.
Dans une déclaration à Africanmanager, Rached Ghannouchi a ajouté que l’instauration de la justice transitionnelle ne se fera qu’à travers le jugement des corrompus, des tortionnaires. Pour la lettre d’excuse adressée par Belhassen Trabelsi à la Tunisie et son peuple et dans laquelle il se dit prêt à être jugé en Tunisie, le chef du parti d’Ennahdha a indiqué qu’il s’agit d’une lettre d’hypocrisie. Toutefois, le gouvernement et que le parti Ennahdha ne pourrait jamais interdire le retour des tunisiens même s’ils sont coupables. «Pour Belhassen, il pourra revenir et sera jugé dans un climat de transparence et avec une justice équitable » a-t-il lancé.
W.T