Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a imputé la responsabilité de la suspension du Document de Carthage à des parties dont il a dit qu’elles « ne cherchent pas le consensus ».
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion des signataires au cours de laquelle Béji Caïd Essebsi a annoncé le gel du Pacte de Carthage, Rached Ghannouchi a souligné que son mouvement ne pouvait plus aller de l’avant dans les concessions dès lors qu’il s’agit de mettre en danger l’intérêt national, ajoutant qu’il n’est pas dans l’intérêt de la Tunisie de renverser le gouvernement en l’absence d’une alternative claire ».
Il a affirmé que « si le chef de l’Etat avait voulu changer le gouvernement, il l’aurait fait en utilisant les nombreux moyens qui lui sont reconnus », indiquant qu’il n’existe pas d’indices donnant à penser que le président de la République veut changer le gouvernement, selon ses dires.