Il a été ministres, de l’industrie, de la Défense nationale, de la Santé publique et surtout illustre ministre de l’Economie et des finances en juillet 1986. «Nommé Premier ministre pour redresser les finances du pays, il est l’avant-dernier chef de gouvernement du Leader Habib Bourguiba, se voyant écarté un mois avant la destitution de ce dernier», dit de lui l’encyclopédie Wikipedia. Lui, c’est Rachid Sfar, fils de Tahar Sfar, cofondateur du Néo-Destour en 1934 avec Bourguiba notamment. Il coule désormais une paisible, mais studieuse retraite, ne pouvant malgré cela se détacher de la chose publique. Réagissant à la dernière bévue européenne qui incluait la Tunisie sur la liste des paradis fiscaux, il écrit sur sa page officielle que «il ne faut pas oublier l’affront de l’Union Européenne.. Si notre gouvernement est dans l’obligation, comme tous les gouvernements, d’user du langage diplomatique, notre société civile peut, et doit à mon humble avis, adopter un ton menaçant en réplique à cette insulte maladroite d’une Union Européenne qui prétend nous aider dans notre processus….de démocratisation…….Devant l’affront étranger, il faut taire, pour un instant, nos divergences et faire en sorte d’être un vrai » FRONT UNI » dans l’adversité ».