Mohamed Salah Ayari, membre du Conseil national de la fiscalité, a déclaré ce jeudi, que le changement de la monnaie nationale constituerait, selon lui, l’une des solutions les plus efficaces pour instaurer une justice fiscale en Tunisie.
Il a ajouté sur les ondes de Mosaïque fm, que ce processus va coûter entre 30 et 50 millions de dinars à la Banque centrale de Tunisie, mais l’Etat sera gagnant à moyen et long terme.
« Si on intègre les travailleurs non-déclarés au circuit légal et on injecte les 22 milliards de dinars qui circulent dans l’informel dans le circuit officiel, on va augmenter les ressources fiscales de l’Etat, améliorer la situation financière des caisses sociales et revoir à la hausse le budget alloué à l’investissement », a-t-il estimé.
Mohamed Salah Ayari a souligné que l’application de ce plan dépend d’une volonté politique.
« La Tunisie a besoin de réforme fiscale et cela doit se traduire par la réduction des charges sur le citoyen et l’équilibrage du barème de l’impôt sur le revenu pour que ceux qui gagnent plus, paient davantage d’impôts (…) C’est ainsi qu’on instaure la justice fiscale et sociale », a-t-il encore dit.
Au lieu de changer la monnaie, faisons la disparaitre: paiement par Carte Bancaire ou e-wallet.
1/Pas de frais de création et gestion de la monnaie.
2/Tout les recettes (anciennement caché vu payé par cash) seront visibles et disponibles aux fisc.