Une frappe aérienne israélienne tôt samedi à Beyrouth n’a pas réussi à éliminer Muhammad Haydar, le chef militaire de facto du Hezbollah, a rapporté le média saoudien Al-Hadath, citant des sources té israéliennes.
Des responsables du Hezbollah ont nié la présence de Haydar sur le site, déclarant à Al-Hadath qu’« aucun haut commandant du Hezbollah ne se trouvait dans l’immeuble visé », tandis que les médias libanais faisaient état d’au moins 11 morts et de dizaines de blessés. La frappe a détruit un immeuble résidentiel de huit étages dans le centre de Beyrouth, et les bâtiments adjacents ont subi d’importants dégâts. Les équipes de la défense civile s’efforcent de récupérer les victimes dans les décombres.
L’agence de presse de l’État libanais a indiqué que cinq bombes de type « bunker » avaient été utilisées lors de l’attaque, créant un cratère massif. Les images de la scène montrent une destruction généralisée, le bâtiment visé étant réduit à l’état de décombres. La chaîne Al Mayadeen a indiqué que le bâtiment était « bondé de monde » au moment de l’attentat.
Une frappe israélienne visant le chef militaire de Hezbollah fait chou blanc
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