« Nous n’avons pas demandé au président Bouteflika de servir de médiateur, mais il est normal que nous rendions visite au président après son hospitalisation, car nous n’avons pas pu le faire alors qu’il était à Paris », a déclaré Béji Caïd Essebsi, président de Nidaa Tounès à la presse algérienne.
Ila ajouté que la rencontre qu’il a eue avec le chef de l’Etat algérien a porté la situation politique en Tunisie et sur les moyens de promouvoir les relations entre les deux pays, indiquant, d’autre part, que « l’état de santé du président Bouteflika est excellent », selon ses dires rapportés par le journal algérien Achourouk.
Béji Caïd Essebsi s’est refusé à dévoiler les conseils prodigués par Bouteflika se bornant à indiquer que « la sécurité de la Tunisie fait partie de celle de l’Algérie et réciproquement ». D’après la même source , Bouteflika a mis l’accent sur la nécessité de sévir contre les groupes terroristes en Tunisie, notamment à Jebel Chammbi et d’accorder l’importance qu’elle mérite au front intérieur marqué des rapports tendus entre les parties politiques, plus particulièrement entre Béji Caïd Essebsi et le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, sous l’effet des demandes répétées de l’opposition de dissoudre le gouvernement.
