» Le Congrès pour la République (CPR) est, plus que jamais, attaché à la loi sur l’immunisation de la révolution, justement parce que les Tunisiens ressentent la réapparition des caciques de l’ancien régime, comme une provocation, dans une violation criante du droit des Tunisiens de tourner la page du passé », a affirmé le secrétaire général du parti Imed Daimi à l’Agence TAP en marge du Congrès extraordinaire du CPR qui a démarré samedi, à Hamammet .
Daimi a ajouté que » L’attachement du CPR à la loi sur l’immunisation politique de la révolution, n’est ni par rancune, ni par vengeance ou encore par crainte de la concurrence politique, mais dans un souci de » protéger la démocratie contre des personnes qui se sont nourries du culte du parti unique et de l’opinion unique et qui étaient, des décennies durant, à l’origine de la souffrance du peuple tunisien « .
Par ailleurs, Imed Daimi a estimé » injustifié » de relancer le Dialogue national après le retour des députés à l’ANC, la promulgation de la Constitution et la formation du gouvernement, plaidant, à ce propos, contre toute tutelle bureaucratique syndicale sur les institutions de l’Etat ainsi que sur le processus politique dans le pays.
Le Congrès extraordinaire du parti du Congrès pour la République se penche sur l’amendement du règlement intérieur du parti.