AccueilLa UNELa Tunisie, 67ème puissance militaire dans le monde

La Tunisie, 67ème puissance militaire dans le monde

Le Sipri, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, qui fait référence en la matière, vient de livrer un tableau aussi exhaustif de la situation militaire dans le monde, pays par pays, comprenant les effectifs des armées, les équipements, les dépenses militaires…

La Tunisie figure dans le classement du Sipri à la 67ème place mondiale en termes de « global fire power » ( puissance de feu mondiale), bien loin d’autres pays arabes en tête desquels on trouve l’Egypte , classée 13ème, puis l’l’Arabie Saoudite ( 257me), la Syrie ( 26ème) et l’Algérie ( 31ème) . Quant au Maroc, il est classé 65ème, très proche de la Tunisie.

En cas de guerre, la Tunisie est capable de mobiliser 5.798.752 personnes dont 12 mille réservistes , d’après la même source qui précise que l’Armée tunisienne est équipée de 350 chars lourds, de 900 véhicules blindés, de 68 véhicules autopropulsés et 170 dispositifs d’artillerie.

Pour ce qui est de l’armée de l’air, la Tunisie a 139 aéronefs dont 12 chasseurs intercepteurs et avions d’attaque, alors qu’en ce qui concerne la Marine, la Tunisie peut aligner une cinquantaine d’unités dont 25 patrouilleurs. Enfin, s’agissant des dépenses militaires, la Tunisie en a mobilisé une enveloppe de 978 millions de dinars, en 2013, selon Sipri.

Ce rapport vient à point nommé pour éclairer d’une lumière nouvelle l’état des lieux de l’Armée tunisienne alors qu’elle fait face à une déferlante terroriste avec son cortège de pertes et de dégâts, dont le plus dramatique remonte au mercredi 16 juillet avec 15 martyrs et plus d’une vingtaine blessés. Au reste, l’Armée tunisienne a payé un lourd tribut dans son combat contre les terroristes estimé à 64 tués.

Des voix n’ont de cesse de s’élever pour exiger que l’Armée nationale dispose des moyens, -et des plus sophistiqués- pour pouvoir lutter un ennemi, le plus souvent invisible, insaisissable, couard, et diluable dans la masse.

Il est unanimement admis et réclamé que l’Armée tunisienne puisse être dotée de tout ce dont elle a besoin pour éradiquer le terrorisme, par l’acquisition des équipements les plus modernes et qui ont ait leurs preuves sous d’autres latitudes

En matière de lutte contre le terrorisme, la Tunisie est par bien des côtés, très liée à sa voisine l’Algérie. En 2013, l’Algérie est ainsi devenue le premier pays africain à avoir franchi le seuil des 10 milliards de dollars (+ 8,8 % en un an) et l’Angola, en deuxième position sur le continent avec 6,1 milliards, a vu son budget de défense croître de 36 %. Le pays lusophone dépasse l’Afrique du Sud (4,1 milliards) : une première.

En dix ans, Alger a même fait exploser son budget militaire de 1 038%, et se trouve seulement dépassée par l’Angola (+ 2 059%, pour 2,8 milliards d’euros de dépenses annuelles en 2011). Tous les secteurs de l’armée algérienne ont été rénovés. En juillet 2011, le gouvernement allemand a ainsi annoncé un accord pour des livraisons de matériel à hauteur de 10 milliards sur dix ans, comprenant des blindés de transport, des véhicules tout-terrain ou encore des frégates. Selon le quotidien économique moscovite Vedomosti, à la même période, une négociation était conclue pour la livraison de 120 chars par l’entreprise publique russe Rosoboronexport, qui avait déjà reçu commande pour environ 5,5 milliards d’euros de chasseurs de type Su-30MKA, en 2006 et 2010. En échange, la Russie a même effacé la dette algérienne contractée envers Moscou à l’ère soviétique, soit 3,6 milliards d’euros. Une façon de se prémunir contre une « menace intérieure » et de prévenir les retombées de la crise libyenne, la crise au Mali ne faisant qu’accentuer cette nécessité alors qu’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) prend de plus en plus d’importance dans le Sahel.

C’est sur l’Afrique subsaharienne que se focalisent les principales inquiétudes quant à la dissémination des armes légères. Le Sipri estime ainsi que « des volumes relativement petits d’envois d’armes [y] ont eu un impact majeur sur la dynamique des conflits régionaux. ». Au Tchad et au Soudan, pourtant sous embargo, les livraisons n’ont pas cessé alors que des rapports attestaient de circulations d’armes vers le Darfour, où de graves violations du droit international humanitaire ont été commises.

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