Plus d’un an et trois mois après sa fuite eu Canada et après plus de 100 jours de la prise du pouvoir par le parti que son gendre a persécuté et mis en prison, le frère de Leila Trabelsi, gendre de l’ancien président tunisien, sort de son silence dans son exil et essai de revenir dans les bonnes grâces d’une Tunisie qui essai toujours de justicier plusieurs membres de sa famille.
Belhassen Trabelsi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient d’envoyer par l’intermédiaire de son avocat tunisien, Hédi Lakhoua, une lettre, dite d’excuses pour demander pardon à tout un peuple qui l’accuse et tout le clan des Trabelsi, d’avoir pillé la Tunisie et d’avoir mis son économie sur les genoux. Il estime qu’il est « injustement considéré comme un criminel qui a pillé le pays avant de fuir ». Le plus connu des Trabelsi, donne, dans cette lettre sa version de sa fuite, y évoque ses débuts et ses origines familiales en estimant qu’il a « travaillé dur pour essayer de la développer, et grâce à mon travail acharné, l’expansion de mes affaires s’est poursuivie et mes entreprises se sont multipliées ». Quand à sa fortune, il en a une autre version. « Tous mes biens et la plupart de ma fortune, pour ne pas dire sa totalité, se trouvent en Tunisie, d’ailleurs je faisais même en sorte de réinvestir les recettes de mes activités à l’étranger en Tunisie au moyen de fonds d’investissements internationaux», dit-il dans sa lettre. Voici par ailleurs cette lettre, telle que nous en avions reçu copie :