Le Fonds monétaire international a repéré les premiers signes de bonnes nouvelles en provenance des Etats arabes en mutation politique après la mauvaise performance économique dans le sillage des soulèvements qui ont secoué la région en 2011.
Le FMI prévoit que la Tunisie, l’Egypte, la Jordanie, le Maroc et le Yémen – qu’il qualifie de « pays en transition» – enregistreront une légère augmentation de la croissance du produit intérieur brut à 2,9 pour cent en 2014, contre 2,8 pour cent l’année dernière. Mieux, il prévoit une croissance de 4,3 pour cent, l’année prochaine, due au développement des échanges commerciaux et de l’investissement.
« Après trois ans, nous commençons à voir des signes positifs et une certaine stabilisation, mais nous devons passer de la croissance à la création d’emplois», a déclaré Masood Ahmed, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI. « Une stabilisation sans croissance de l’emploi ne sera pas durable », a-t-il dit.
Le commerce avec l’Europe s’est renforcé tandis que les prix des produits alimentaires ont baissé, contribuant à la reprise dans les pays en transition, selon les dernières perspectives économiques régionales du FMI.
Nous y reviendrons.