Dans le chapitre premier de son livre « Ma vérité », Leila Ben Ali n’a pas été tendre avec Samir Tarhouni qui avait empêché les membres de sa famille de quitter l’aéroport de Tunis-Carthage, le 14 janvier 2011.
Elle le présente sous les traits d’un « sombre personnage, simple membre de la Brigade antiterroriste (BAT) qui a joué les héros après le 14 janvier ».
Puis, évoquant les relations entre Samir Tarhouni et Ali Sériati, elle souligne que « il était connu que les deux hommes se détestaient cordialement. Samir Tarhouni, inculte et mégalomane, grande gueule aux allures de bandit, porté sur l’insolence et la provocation , déplaisait tant à Ali Sériati, sous les ordres duquel il travaillait à la Sécurité présidentielle, qu’il l’avait limogé .Tarhouni s’en est allé rejoindre la Brigade antiterroriste et son ex_patron s’était bien gardé de l’en empêcher ».