Le ministère des Finances et la Banque centrale de Tunisie (BCT) doivent choisir d’ici le 31 octobre les trois nouveaux PDG des banques publiques, la STB, la BH et la BNA, selon le site Maghreb Confidentiel qui précise qu’un millier de candidatures ont été reçues dont une cinquantaine auraient été short-listées.
La même source indique que le ministre des Finances, Slim Chaker a autorisé les PDG de ces trois établissements publics à concourir à leur propre succession, après les avoir « humiliés » en confiant au cabinet de recrutement WorkoSolutions un appel public à candidatures pour leur remplacement, précisant qu’Abdelwaheb Nachi (STB), Ahmed Rjiba (BH) et Jaafar Khatteche (BNA) n’ont pas manqué de le faire, ajoutant leurs CV au millier de candidatures reçues.
Pourtant, souligne le site, ces postes n’ont rien d’une sinécure. La recapitalisation de la STB a eu pour effet de renforcer la présence de l’Etat à son capital, ce qui compliquera la recherche d’un « partenaire stratégique » privé. Et les trois banques sont toujours plombées par des milliards d’euros de créances irrécouvrables, qui font planer la menace d’une faillite systémique.
Pour ne rien arranger, l’Assemblée des représentants du peuple revendique un rôle de surveillance accru, conclut-il.
Je rappelle juste que ces banques fonctionnent en TND. de quels euros parlez-vous.