Le Tribunal de première instance de Zaghouan a décidé, mercredi, après une séance à huis clos, le report de l’affaire du lieutenant Moncef Riahi au 16 septembre 2015, à la demande de la partie civile pour lui permettre de prendre davantage connaissance du dossier.
Le Tribunal a, en outre, rejeté la demande de l’avocat de la défense de mettre en liberté son client en attendant le verdict, selon le secrétaire général du syndicat régional de la police de Zaghouan, Mongi Bouchammal.
Le lieutenant Moncef Riahi a comparu, mercredi, devant le tribunal en état d’arrestation pour agression à l’encontre d’un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, suite à une plainte déposée par le juge Ahmed Ben Rejab.
La demande de mise en liberté de Moncef Riahi a été formulée par la défense vu l’état de santé de son client qui est hospitalisé à Tunis suite à une attaque vasculaire cérébrale survenue après avoir fait l’objet d’un mandat de dépôt le 2 septembre courant, a encore affirmé Bouchammal.
Le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des forces de la sûreté, Sahbi Jouini, et le porte-parole de l’Union, Imed Bel Haj Khlifa, ont assisté à l’audience en « solidarité » avec leur collègue.
Lors de l’enquête préliminaire, le juge avait affirmé avoir été agressé verbalement, dimanche 30 août, à l’entrée nord de la ville de Zaghouan, par un agent de police, lors d’un contrôle d’identité, ce qu’avait démenti le lieutenant Moncef Riahi.
