Le député, président de la Commission des droits et libertés à l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed El Ali, a dénoncé, dans Midi Show, ce qu’il a qualifié de « recours arbitraire à l’endettement », mettant en garde contre les répercussions de ce choix sur les équilibres financiers de l’État et la situation économique du pays. Et d’ajouter que les dettes de l’État s’établissent aux alentours de 140 milliards de dinars.
Il a souligné que le Parlement a rejeté, pour la deuxième fois, un projet de loi portant approbation de l’accord de prêt et ce, malgré les divisions au sein de l’Assemblée. « C’est un moment exceptionnel de l’histoire des finances tunisiennes », a-t-il encore dit.
Et de préciser que 90% du travail parlementaire est axé sur les prêts, dont 83% sont destinés à la consommation et non à l’investissement (…) « Compter sur les propres moyens de la Tunisie n’est qu’un slogan qui n’a aucun effet sur la réalité », a-t-il déploré. Ce slogan devrait, selon lui, se traduire par une autosuffisance alimentaire et une réelle capacité de l’État à produire et à subvenir aux besoins des citoyens.
Sur un autre plan, Mohamed El Ali a indiqué que la présidence de l’ARP n’a pas de « politique parlementaire claire ».