Dans le Rapport annuel 2011 de la liberté économique dans le monde arabe, la Tunisie est créditée d’un score de 6,5 contre 6,3, l’année dernière, étant noté que cette notation ne tient pas compte des réformes engagées par le pays depuis la Révolution du 14 janvier.
C’est Bahreïn qui prend la tête du classement avec un score de 8,0 sur 10, alors que le Liban est en deuxième position (7,7 contre 7,6 un an auparavant). Le Koweït obtient 7,6 et les Emirats arabes unis 7,6.
Le Rapport annuel est publié par l’Institut canadien Fraser, en partenariat avec l’International Research Foundation (FRI) d’Oman, et le bureau du Caire de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (FNF).
Le Rapport compare et classe les pays arabes dans cinq domaines de la liberté économique: la taille du gouvernement, y compris les dépenses, les impôts et les entreprises; le droit commercial et économique et la sécurité des droits de propriété, l’accès à une monnaie saine la liberté de commerce international et la réglementation du crédit, du travail et des affaires.