Les travaux de réalisation du méga-barrage supérieur de Mellègue, situé au nord du gouvernorat du Kef, ont progressé de 87%, selon les données chiffrées fournies par les superviseurs d’un projet structurel qui supplantera le barrage Mellègue actuel.
La finalisation est prévue pour fin décembre 2025, pour un coût de réalisation de 200 millions de dinars.
Une fois les travaux achevés, le méga-barrage supérieur de Mellègue contribuera à arroser les zones d’irrigation mitoyennes, sans perdre de vue son rôle dans la production d’électricité et la protection contre les inondations.
Considéré comme étant un acquis majeur dans la séquence des ouvrages hydrauliques dans le pays, le barrage en projet se classera au troisième rang national en termes de capacité de stockage, estimée à environ 193 millions de m3, et s’acquittera ce faisant, d’un rôle prépondérant dans l’approvisionnement en eau potable des différentes délégations de la région.
Un pôle d’attraction pour l’emploi
Le barrage de Mellegue est non seulement le plus grand projet de conservation de l’eau en construction en Tunisie, mais aussi un pôle d’attraction pour les travailleurs locaux.
À l’heure actuelle, près de 300 Tunisiens sont employés pour travailler sur le projet, ce qui a en partie relâché la pression de l’emploi dans le gouvernorat.
Les Chinois ont inculqué à leurs collègues tunisiens les techniques de faire fonctionner l’équipement expérimental, ce qui a amélioré leurs compétences de travail et leur compétitivité dans l’emploi.
Selon un récent rapport de l’Institut des ressources mondiales, la Tunisie se classe au 30e rang des pays confrontés à un niveau élevé de stress hydrique. Le gouvernement tunisien attache une grande attention aux projets de conservation de l’eau, notamment la construction du barrage de Mellegue.
Taux de remplissage des barrages : Une régression alarmante
Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages tunisiens, a régressé encore à 20,8%, à la date du 23 octobre 2024, selon des dernières données publiées, mercredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).
Les réserves en eau dans ces barrages ont baissé de 12,1%, pour ne pas dépasser 489,037 millions de m3, contre 556,437 millions de m3, une année auparavant.
En comparaison avec la moyenne enregistrée durant les trois dernières années, la régression est d’autant plus alarmante, puisqu’elle se situe au niveau de 21%.
Toutefois, il importe de préciser que le taux de remplissage varie d’une région à l’autre. Ainsi, les barrages du Nord affichent un taux de remplissage de 24,3%.
Ces derniers accaparent 91% des réserves en eau disponibles dans tous les barrages du pays. Les deux barrages de Sidi SaIem et Sidi Barrak contiennent 35% de l’ensemble des réserves du pays en ressources hydrauliques.
Pour ce qui est des barrages du Centre et du Cap-Bon, leur niveau de remplissage s’est limité respectivement à 8,8% et 5,6%.
A l’exception de barrage de Masri, l’ensemble des barrages du Cap Bon sont quasiment vides, à savoir ceux de à savoir ceux de Bezirk,Chiba, Lebna, Hma et Abid.
Toujours d’après le bulletin de l’Onagri, les apports en eau dans les barrages enregistrés le 23 octobre 2024, se sont élevés à 8,850 millions de m3, dont près de 7 millions de m3 proviennent des barrages situés au Centre et environ 1,6 millions de m3 ont été approvisionnés par les barrages du Nord.
Le total des utilisations des eaux des barrages, durant cette journée du 23 octobre, est de 1,537 million de m3.
Malheureusement, le Projet de Mellegue Amont n’ est pas un Méga barrage, ni le plus grand en Tunisie. Des données peu précises . Merci de réviser la copie.