Théâtre d’attentats quasi quotidiens visant des hommes politiques, des magistrats et de hauts responsables de l’armée ou de la police, Benghazi, vit sous la loi d’Ansar al-Charia qui a pris le contrôle de quartiers entiers de Benghazi, de Syrte et de Derna. Ce mouvement dispose d’importants stocks d’armes et des milliers de combattants de différentes nationalités venant effectuer des entrainements dans de nombreux camps de Combat.
D’ailleurs, d’après un rapport sécuritaire algérien, près de 700 combattants qui ont été en Syrie et de différentes nationalités (algérienne, égyptienne, tunisiennes, iraquiennes…) se sont installé depuis quatre jours dans la région de Benghazi en Libye. Au demeurant, le mouvement d’Ansar Al Charia en Libye a recruté, depuis quelques semaines, 200 terroristes jugés très dangereux de différents pays à l’instar de l’Iraq, Afghanistan, Syrie…
Selon le journal « Libya Al Mostakbal », le nombre des combattants tunisiens se trouvant en Libye dépasse les deux mille, dont certains djihadistes ayant combattu en Syrie. Les Tunisiens représentent ainsi 10% des membres des groupes terroristes de nationalités étrangères. La même source a précisé que la majorité de ces combattants est venu de la Tunisie, suite à des poursuites continues de la part des autorités tunisiennes.
Un chiffre confirmé par Mahmoud Mosrati, rédacteur en chef du journal « Libiya Al-Jadida » qui a précisé, sur Mosaïque fm, que 13 nationalités relevant à Al-Qaïda sont implantées en Libye et que plus de 2000 tunisiens armés et âgés entre 19 et 35 ans circulent entre Benghazi et Sebrata pour combattre avec Ansar Acharia. « 70% de ces tunisiens sont arrivés du sud du territoire Tunisien poussés par la marginalisation et la pauvreté ».
420 cellules terroristes dormantes reparties sur 13 gouvernorats
D’après le syndicat de la sécurité républicaine, le nombre des cellules terroristes dormantes s’élève à 420, reparties sur 13 gouvernorats. Ces régions concernent également Tunis, Ariana, Mannouba, Jendouba, Siliana, Kef, Beja, Kasseine, Gafsa, Bizerte, Médenine et Sidi Bouzid. Selon le syndicat, les terroristes préfèrent les régions les plus pauvres où il est facile pour eux de s’installer et recruter.
A rappeler que les différentes unités de sécurité relevant de plusieurs gouvernorats ont déployé des efforts assidus afin d’arrêter des terroristes et de démanteler de nombreux réseaux spécialisés dans le recrutement des tunisiens au Jihad en Syrie.
N.B.T