Cela fait presque six mois que les Sud-Africains n’ont plus consulté leur application mobile pour connaître les heures de délestages. Et selon les dirigeants d’Eskom, cités par RFI, l’embellie pourrait se prolonger tout au long de l’été austral. Pour Sampson Mamphweli, de l’Institut national sud-africain pour le développement de l’énergie (Sanedi), une agence gouvernementale, ces progrès sont les fruits de la mise en place du plan d’action de 2022 : « L’un des points majeurs était la nécessité de réparer les centrales à charbon pour qu’elles puissent fonctionner au minimum à 70% de leurs capacités. Lorsque le gouvernement a lancé son plan, on était à 50%. Aujourd’hui, on est entre 61 et 71%. »
Pour arriver à ce résultat, Eskom a obtenu que l’État sud-africain reprenne une partie de sa dette l’année dernière. « Eskom consacrait beaucoup d’argent au service de sa très lourde dette et ne pouvait pas dégager des fonds pour appliquer le plan d’action, rappelle Sampson Mamphweli. En particulier réparer ses centrales à charbon afin de les rendre plus fiables. »
Viennent aussi s’ajouter les mesures de lutte contre la corruption au sein d’Eskom et le remaniement de ses cadres, ainsi que l’augmentation du nombre de Sud-Africains qui se sont tournés vers des sources alternatives d’énergie, et notamment le solaire.
Afrique du Sud: Eskom met fin aux coupures d’électricité massives
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