AccueilAfriqueAfrique : Inquiétude pour les récoltes céréalières 2023

Afrique : Inquiétude pour les récoltes céréalières 2023

En un an, la consommation d’engrais chimique a chuté de 25% sur le continent africain. Les pays de l’Union africaine aimeraient développer la production, mais il faut avant toute chose pouvoir importer, explique  le président de la branche française de Yara, le leader mondial des engrais, également présent au Ghana ou en Côte d’Ivoire.

« Clairement aujourd’hui, l’Afrique est potentiellement dans une situation dramatique. Il y a d’abord la question d’acheminer des céréales parce que la question du blocage des céréales a beaucoup joué en défaveur d’un continent comme l’Afrique et puis [celle] de pouvoir envoyer des engrais à des prix qui soient acceptables localement. »

Des engrais trop chers, les prix de l’énergie qui augmentent, les aléas climatiques qui font des dégâts… Dans certains pays, les récoltes 2023 s’annoncent encore plus difficiles.

« On voit des producteurs qui se demandent si semer vaut le coup s’ils ne parviennent pas à couvrir leurs coûts de production. On le voit par exemple au Maroc en ce moment.  Les pluies ne sont pas au rendez-vous suffisamment, la semence n’est pas forcément disponible et les engrais ont augmenté », illustre le président du comité Relations internationales de la filière céréalière française. L’année dernière, le Maroc n’avait collecté que 85 000 tonnes de blé tendre et a été contraint d’importer plusieurs millions de tonnes de céréales.

Depuis quelque temps, le mot d’ordre est donc à la souveraineté alimentaire et au développement d’une agriculture capable de fournir son marché intérieur. L’objectif de la souveraineté alimentaire est l’un des enjeux fixé au nouveau ministre de l’Agriculture du Sénégal.

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