Pour réduire la facture d’importation de médicaments anticancéreux, parfois très onéreux, plusieurs groupes pharmaceutiques ont mis sur pied des usines de fabrication de médicaments «génériques» en Algérie. L’objectif étant de satisfaire les besoins du marché national en matière de traitements oncologiques, qui connaît souvent des perturbations en raison de la dépendance excessive aux importations.
Hier, Sifi Ghrieb et Fouad Hadji, respectivement ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique et ministre délégué chargé de la Production pharmaceutique, ont inauguré deux usines de fabrication de médicaments anticancéreux l’une affiliée au groupe Saidal et l’autre à El Kendi, filiale du groupe international MS Pharma.
Située à Rahmania, à Alger, l’unité d’El Kendi représente, pour ses dirigeants, un investissement important dans la lutte contre le cancer. Dès lors que le but recherché, précisent-ils, est la réduction de la dépendance aux importations et rendre les médicaments anticancéreux plus accessibles aux patients.
Dotée des technologies les plus avancées et disposant d’une capacité nominale de production de 5 millions d’unités par an, cette nouvelle unité permettra de localiser des produits innovants et d’utiliser les protocoles thérapeutiques. «Nous comptons lancer 25 produits d’oncologie dont certains sont basés sur des dossiers d’origine européenne tandis que d’autres font l’objet d’un développement interne», expliquent les responsables du laboratoire El Kendi.