AccueilMondeBiden s'en prend à Trump dans son premier discours d'ex-président

Biden s’en prend à Trump dans son premier discours d’ex-président

« Tant de destruction ». Joe Biden s’est livré mardi à une attaque en règle de son successeur Donald Trump dans son premier discours public depuis qu’il a quitté la Maison Blanche, le 20 janvier dernier.
« Voyez ce qui s’est passé: cela ne fait pas encore 100 jours et cette nouvelle administration a fait tant de dégâts et tant de destruction », a dénoncé l’ex-président, qui s’exprimait à Chicago (nord) lors d’une conférence consacrée à la « Sécurité sociale », le système de retraites américain.
« Tout cela est arrivé si vite, c’est à couper le souffle », a-t-il ajouté, dans un discours de près d’une demi-heure parsemé de pointes d’humour. Mais aussi de quelques moments de flottement, quand Joe Biden a par exemple bafouillé sur certaines phrases ou peiné à arriver au bout d’anecdotes, conclues avant la fin par un « Bref ».
Sur son réseau Truth Social, Donald Trump, souvent prompt à se moquer de son ancien adversaire à la présidentielle, a republié l’extrait de l’une de ces tirades inachevées, sans ajouter de commentaire à l’écrit.
Biden, 82 ans, a accusé l’administration Trump de s’en prendre à la Sécurité sociale, agence fédérale notamment chargée de distribuer les retraites publiques ou les pensions d’invalidité à 68 millions de bénéficiaires.
« Ils attaquent la Sécurité sociale à coups de hache, licenciant 7.000 fonctionnaires, y compris les plus chevronnés. Ils s’apprêtent à en pousser des milliers d’autres vers la porte », a dénoncé l’ancien chef d’Etat.
« Pourquoi veulent-ils la dévaliser? C’est pour offrir d’énormes baisses d’impôts aux milliardaires », a martelé l’ancien président démocrate, accusé d’avoir tardé à céder la place l’an dernier à sa vice-présidente Kamala Harris dans la course à la Maison Blanche, donnant ainsi un avantage à son adversaire républicain.
« La Sécurité sociale mérite d’être protégée pour le bien de la nation tout entière », a-t-il dit. « Il ne s’agit pas seulement de pensions de retraite. Il s’agit d’honorer un lien de confiance fondamental entre l’Etat et le peuple ».
En février, l’administration Trump a nommé temporairement un « expert anti-fraude » à la tête de la Sécurité sociale.

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