Un pharmacien, Abdelhamid Khélifi, membre du Conseil régional des pharmaciens de Kasserine, a comparé les névrotiques en manque de leurs médicaments à des bombes à retardement.
Commentant dans une déclaration au correspondant de Radio Shems FM, les répercussions du manque et de la pénurie des médicaments prescrits aux névrotiques et aux malades des nerfs, il a indiqué que ces patients, sans ces médicaments, ressemblent à des bombes à retardement circulant dans la rue.
Il a ajouté qu’entre 500 et 700 types de médicaments manquent et connaissent de grandes difficultés au niveau de l’approvisionnement. Il en a signalé les médicaments des maladies chroniques et des nerfs. Autrefois on avait recours à des substituts, ce qui est devenu impossible, a-t-il dit.