Une « soixantaine » de personnes ont été tuées le 26 février lors d’une attaque djihadiste présumée à Partiaga, une commune dans l’est du Burkina Faso, pour laquelle aucun bilan officiel n’a été communiqué, a affirmé un mouvement de défense des droits humains.
Aucune réaction pour confirmer ce bilan n’a pu être obtenue par l’AFP auprès des autorités nationales et régionales.
Le 26 février matin, des « groupes armés terroristes ont envahi la commune (Partiaga), tuant, détruisant des biens et emportant du bétail », a indiqué le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et du peuple (MBDHP).
« En l’absence de toute intervention des forces de sécurité, l’horreur a duré toute la journée, les VDP (supplétifs civils de l’armée) ayant été rapidement dépassés par les événements », poursuit l’organisation qui évoque aussi des disparus et déplore l’absence de bilan officiel.