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Commerçants et gouvernement se renvoient la balle tandis que le Tunisien lambda peine à remplir son couffin !

Dans le contexte d’une crise sanitaire très préoccupante, le gouvernement a assuré qu’il n’hésiterait jamais à sanctionner les spéculateurs et à instaurer un encadrement des prix s’il constatait des abus, et qu’une pénurie alimentaire ne sera pas à craindre. Les Tunisiens ont toutefois l’impression que leur panier moyen a désormais augmenté d’une manière étonnante et incompréhensive. Les prix sont devenus hors de portée !

Et avec la propagation de l’épidémie de coronavirus, c’est devenu très compliqué pour les consommateurs pour qu’ils puissent faire leurs emplettes au même endroit. D’ailleurs les prix diffèrent d’un marchand à l’autre et cela les amène à faire le tour des commerces pour tomber sur les meilleurs prix. A cet effet, des activistes de la société civile et des citoyens ont appelé  les autorités de tutelle  à la nécessité de lutter efficacement contre la spéculation et de fixer un seuil maximal de marge bénéficiaire  afin de protéger le pouvoir d’achat des citoyens qui se dégrade d’un jour à l’autre.

Des internautes ont, dans ce contexte,  exprimé sur les réseaux sociaux leur profonde inquiétude et leur mécontentement  suite à l’explosion du phénomène de la spéculation dans toutes les régions de la République et ont dénoncé  les hausses illicites des prix de légumes et fruits. Pour attirer l’attention du gouvernement et le ministère du Commerce, un bon nombre de Tunisiens ont publié sur la toile quelques photos illustrant une hausse remarquable des prix de plusieurs produits agricoles (le kilogramme de piment est à 1200dt, les pommes de terre  à 1400dt, le persil à 350millimes (…)

ls ont annoncé que la  spéculation et  l’inflation  sont  inacceptables notamment au cours de cette période critique que connaît la pays . Ils ont affirmé qu’ils ont constaté un absence flagrante au niveau du contrôle économique.D’ailleurs, ces Tunisiens estiment encore que depuis la propagation de l’épidémie de coronavirus, leurs dépenses alimentaires sont parties en vrille, oscillant entre 25 et 30 dinars par jour, hors fruits, légumes et viandes. Ce budget, selon leurs dires, reste relativement élevé pour les familles tunisiennes, d’autant que leurs budgets ne leurs suffisent pas non plus. Ils se retrouvent à découvert dès le 15 du mois.

A vrai dire et en dépit de ces dépassements qui sont commis par un grand nombre de marchands profitant  de la situation sanitaire délicate du pays , le gouvernement tunisien a lancé des avertissements et a annoncé qu’une série de nouvelles  mesures urgentes  et plus rigoureuses ont  été arrêtées, notamment le durcissement des contrôles des prix en amont et dans les points de vente, le renforcement des contrôles frontaliers….La question de la hausse des prix de produits de consommation semble être l’une des priorités du gouvernement qui considère la guerre contre la hausse des prix comme un défi majeur pour préserver le pouvoir d’achat des Tunisiens.

Pour sa part, le président de l’organisation de défense du consommateur ( ODC) Slim Saadallah n’a pas manqué de dénoncer le recours de plusieurs marchands à la spéculation et le monopole ces derniers jours.Il a affirmé que depuis la propagation de l’épidémie de coronavirus dans plusieurs gouvernorats du pays, les prix de légumes ont connu une augmentation exponentielle.

Saadallah a expliqué que certains commerçants ont profité de la situation sanitaire du pays et a affirmé à titre d’exemple que le prix du kilogramme de pomme de terre a atteint les 3 DT. Il a assuré que tous les services de son organisation se sont mobilisés pour mettre fin à pareil dépassement qui touche fortement au pouvoir d’achat du citoyen.

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