AccueilAfriqueCongo-Brazzaville: Les millions perdus de l'économie informelle

Congo-Brazzaville: Les millions perdus de l’économie informelle

Vendeurs à la sauvette, cordonniers, vanniers, petits exploitants agricoles : au Congo-Brazzaville, tous ces acteurs évoluent dans l’informel. À eux, il faut ajouter les chauffeurs de bus et taxis, que le président du syndicat des employeurs du transport terrestre, veut voir exercer autrement. « Nous allons faire une recommandation au gouvernement de passer du certificat de capacité vers une licence professionnelle. C’est à partir de cette licence professionnelle que le chauffeur va aller chercher du travail. Et son patron peut se permettre de lui signer un contrat », conseille-t-il.

Faute de contrats dûment signés avec leurs employeurs, les chauffeurs des transporteurs de masse se font souvent licencier sans droits. La plupart d’entre eux ne sont pas immatriculés à la sécurité sociale. Selon une étude gouvernementale menée en 2017, l’informel emploie plus de 73 000 personnes dans 42 000 unités de production. Mais, dans l’informel, les travailleurs manquent souvent de financement, explique le responsable d’une coopérative. Il a pris part aux assises. « Là, nous sommes en train de discuter parce qu’au Congo, nous n’avons pas une banque solidaire ou une banque de financements de projet », déplore-t-il.

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -