AccueilLa UNEDe nouveaux projets de loi vont changer le système financier en Tunisie

De nouveaux projets de loi vont changer le système financier en Tunisie

Le Gouverneur de la banque centrale de Tunisie, Marouane El Abassi, a confirmé la clôture de l’élaboration de la nouvelle loi sur les changes et du projet de loi d’intégration financière, notant que l’Assemblée des représentants du peuple examinera  prochainement ces législations.

S’exprimant en marge de la conférence tenue par l’Observatoire de l’inclusion financière (OIF) et le Centre des femmes arabes pour la formation et la recherche (CAWTAR), consacrée à la présentation des résultats du projet « Éducation financière sur les services financiers numériques en Tunisie », il a précisé que celle sur  l’intégration financière sera en harmonie avec la loi sur les changes, qui changera le système financier en Tunisie et limitera les transactions en espèces.

Il a estimé que la nouvelle loi sur les changes et la loi d’intégration financière sont des projets importants pour la période à venir, pointant du doigt de nombreux problèmes qui entravent la réalisation de l’intégration financière en Tunisie, tels que l’absence d' »éducation financière » et le manque de couverture Internet pour certaines parties…

Un  pilier essentiel du développement économique
Le patron de l’Institut d’émission a considéré  l’intégration financière comme un pilier essentiel pour parvenir au développement économique, tout en déclarant que 60% des familles tunisiennes ne sont pas impliqués dans des  transactions financières numériques, et a également indiqué que l’un des obstacles à la réalisation de l’intégration financière est le commerce en cash.

Selon ses dires, le manque d’intégration est un problème auquel sont confrontés les résidents urbains et ne se limite pas aux zones rurales.
Ila  fait savoir que les structures concernées travaillent actuellement sur des mécanismes de communication et recherchent un moyen optimal de financer l’éducation.

Selon le Global Findex, lié à la Banque mondiale, et qui révèle des tendances concernant la propriété, l’utilisation et la résilience financière des comptes bancaires dans le monde entier, seulement 37 % des Tunisiens font affaire avec les banques, contre 43 % dans la région MENA. Outre les individus, l’inclusion financière concerne  également les entreprises en Tunisie, principalement les micro- entreprises, qui peuvent être d’importantes opportunités de croissance et une source de création d’emplois.

Des obstacles  se dressent sur la voie de 6 l’intégration financière en Tunisie, notamment le déficit général de liquidités dans le système bancaire et les contraintes financières de l’économie, en plus des mesures de taux d’intérêt et du potentiel inexploité de la finance numérique.

Pour aborder la question de l’abolition de l’argent liquide, il est recommandé l’élaboration d’une politique nationale de promotion des « transactions sans numéraire » en renforçant la coordination pour appuyer la mise en œuvre de la stratégie de ces transactions, élaborée par la Banque centrale de Tunisie.

La Poste Tunisienne  peut également jouer un rôle important dans de nombreux projets sur la table, y compris l’inclusion financière.

La directrice exécutive d’Arab Women for Training and Research (CAWTAR), Soukaina Bouraoui a souligné l’importance de l’éducation financière et a été surprise par son faible niveau, en particulier dans les pays d’Afrique du Nord, où le pourcentage de celles qui ont une véritable éducation financière ne dépasse pas 7%.
Elle a appelé à des efforts concertés pour parvenir à l’inclusion financière et améliorer l’utilisation des technologies modernes dans les transactions financières.

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