AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelDépréciation du dinar: Le gouvernement actuel accusé de manque d'imagination et d'audace...

Dépréciation du dinar: Le gouvernement actuel accusé de manque d’imagination et d’audace par un ex-ministre de Finances

« Le gouvernement actuel manque d’imagination et d’audace pour lancer un nouveau modèle de développement pour la Tunisie et des réformes à même de booster la croissance du pays », a laissé entendre l’ancien ministre de Finances, Elyes Fakhfakh, vendredi, lors d’une table ronde, sur » la dépréciation du dinar : les causes, les conséquences. Quelles solutions ? « , Organisée par le Centre Arabe des recherches et de l’étude des politiques (CAREP).; « La dépréciation du dinar par rapport aux deux devises principales (euro et dollar), s’est située aux alentours de 6% par an entre 2005 et 2010 », a déclaré, à cette occasion, l’universitaire Moez Soussi. A partir de 2011, la dépréciation s’est élevée à 8% par an, contre l’euro et à 14,9% par an contre le dollar « , a-t-il ajouté, rappelant que cette situation est due au ralentissement de la croissance, à l’aggravation des deux déficits courant et budgétaire, et aux blocages des secteurs stratégiques de l’économie.; Pour faire face à cette à la dépréciation du dinar, l’ancien ministre de Finances au sein du gouvernement de la Troïka, estime que le gouvernement actuel doit travailler en vue de consolider l’exportation, aider les PME à surmonter leurs difficultés et à accroitre leurs productions et assurer la relance des secteurs en difficulté, tel que celui de la production de phosphates.; L’universitaire Fatma Charfi, n’est pas du même avis. Elle estime, elle, qua la seule alternative pour le gouvernement Chahed est le freinage des importations à travers la mise en application des clauses de sauvegarde, conçus dans le cadre des accords bilatéraux avec les partenaires de la Tunisie. « Les importations non étudiées ont causé le sinistre à plusieurs filières, dont le textile et le cuir », a-t-elle argumenté, appelant le gouvernement actuel à « oser élever les normes techniques exigées à l’importation, notamment pour des pays comme la Chine ».; Un avis partagé par le représentant de l’UTICA, Béchir Boujday, qui insiste sur la nécessité de faire face à l’importation arbitraire et au commerce informel qui portent atteinte au tissu industriel.

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -