L’information a été révélée par l’instance de lutte contre la corruption (INLUCC), dans un communiqué qui expliquait les raisons du renvoi d’un certain nombre de ses employés recrutés en CDD. C’est ainsi qu’on apprend que quatre employés qui travaillaient dans l’unité de traitement des données informatiques personnelles, relatives à la déclaration des biens, ont pu accéder à ces données de manière illégale, et sans autorisation de leurs supérieurs. L’INLUCC n’a pas donné plus de précisions sur la quantité des données volées et sur les personnes, ou personnalités, dont les déclarations de biens ont pu être visionnées de manière illégale.
Cette affaire de vol de données personnelles, pose désormais le problème de la protection de ces données, surtout que l’INLUCC s’était limitée à renvoyer les auteurs de vols informatiques, sans prendre la peine de diligenter une enquête, interne ou judiciaire, sur qui a fait quoi et surtout pour le compte de qui, et le vol des données personnelles de qui ?