AccueilLa UNEDes éclaircies... rares autant qu'inédites !

Des éclaircies… rares autant qu’inédites !

Il serait peut-être tôt de dire adieu au marasme, mais les bonnes nouvelles fusent de partout, présageant d’une accalmie salvatrice dans la kyrielle d’épreuves qui n’ont pas cessé d’éreinter, ces derniers temps, la Tunisie.

Pour beaucoup, la plus marquante, quoique lâchée sans le moindre suivi, est sans doute l’excédent enregistré par la balance commerciale alimentaire en février 2023.

Selon l’Observatoire national de l’agriculture ONAGRI, la balance commerciale alimentaire en Tunisie a enregistré en février 2023 un excédent de l’ordre de 1,1 millions dinars, contre un déficit de l’ordre de 137, 5 millions dinars durant le même mois de 2022.

Le dernier excédent remonte à février 2020, avant que la balance alimentaire tunisienne ne plonge dans un cycle de déficits se creusant sans cesse et servant faisant les choux gras  de bien des parties.

Au même moment, des chiffres officiels récents font état de l’augmentation des recettes fiscales de 16,5% à la fin de 2022, tandis que la Compagnie de phosphate  de Gafsa a annoncé la reprise de la production dans ses divers sites, prévoyant le retour de cette production au niveau de 5 millions tonnes, pour l’année en cours.

Dans le même contexte, plusieurs opérations d’Investissements Directs étrangers ont été enregistrées, avec la volonté affichée de leurs auteurs de les poursuivre et de les renforcer.

Levier incontournable de la croissance, les exportations ont connu une nouvelle dynamique prometteuse à plus d’un titre, illustrée, entre autres, par la création de nouveaux consortiums d’exportateurs dont 4 d’exportatrices tunisiennes sur les marchés africains en agroalimentaire, artisanat et cosmétique, services divers et TIC.

Cependant, les opérateurs dans ce domaine autant que les experts et les commentateurs n’ont de cesse de mettre l’accent sur l’importance primordiale de la diplomatie économique et commerciale pour soutenir le potentiel exportateur de la Tunisie et la diversification des destinations, en osmose avec les nouvelles mutations que connaît le contexte international sur les plans géostratégique et géopolitique.

Pour ces analystes, le pacifisme absolu de la Tunisie et son adhésion totale au modernisme qui ont compensé longtemps, dans la scène internationale, les écarts qu’on lui reprochait sur d’autres points, n’ont plus autant de poids que par le passé, comme l’attestent les dernières réactions négatives à son égard de la part de quelques Institutions internationales et continentales des plus proches d’elle, le FMI, l’Union européenne à travers le Parlement européen, le Congrès américain, à travers quelques sénateurs, entre autres, outre les médias.

Déconcentration

Le président de la nouvelle Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, a mis en garde, lors d’un passage dernièrement dans l’émission « RDV 9 » de la chaîne tunisienne Attessia TV, contre les tentatives de diversion ciblant, actuellement, la Tunisie, en commentant la campagne de dénigrement dont a été victime, via les réseaux sociaux, la vice-présidente de l’ARP, Saoussen Mabrouk, accusée d’être un membre actif dans l’Organisation virtuelle occulte « Royaume d’Atlantis ».

Défendant sa collègue, il a invoqué le timing de la campagne qui laisse supposer, à son avis, que « des dossiers de ce genre sont conservés quelque part pour être tirés et divulgués le moment venu dans le but de déconcentrer les Tunisiens et les distraire des vrais enjeux et défis », selon ses dires.

Abstraction faite du cas de la vice-présidente de l’ARP, la diversion est une tactique utilisée réellement à divers niveaux, par tout le monde et contre tout le monde, car, comme le disait l’anglais Hobbès, le trait saillant reste la guerre de tous contre tous. Ce trait s’est accentué, de nos jours, avec la remise en cause, un peu partout, des privilèges mal acquis par l’Occident qui s’y cramponne et ne veut pas admettre le changement, politisant à outrance les relations internationales.

La diversion provient davantage de l’intérieur. Le président Kais Said a souvent mis sur le compte de cette cynique diversion, les pénuries et perturbations orchestrées dans l’approvisionnement du marché local, de manière à exacerber les citoyens et les dresser contre l’Etat et les autorités. L’Union générale tunisienne du travail a estimé que ces pénuries sont orchestrées par l’administration pour faire passer la levée des subventions.

Les lobbies et les corporations sont une réalité indiscutable en Tunisie, comme le prouve, dernièrement, la disparition quasi magique des pommes, des rayons et étalages des points de vente , aussitôt leurs prix fixés par l’administration.

La dernière déclaration du Parlement européen critiquant la situation politique en Tunisie, dénoncée par la Chine comme ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie, a été mollement accueillie par beaucoup de Tunisiens.

Les députés de la nouvelle ARP ont réclamé la tenue d’une  séance plénière pour « fustiger ladite déclaration », astreints ainsi de reporter à plus tard l’examen et l’adoption des projets de lois d’importance économique primordiale, en instance depuis des années.

S.B.H

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