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Deux courts tunisiens dans le programme de « Qui a dit que les Maghrébins n’ont pas d’humour »

Deux films format court signés par deux cinéastes tunisiens, « Peau de colle » de Kaouther Ben Hania et « Baba Noel » de Walid Mattar sont au programme des cinq courts-métrages en provenance de l’Algérie, du Maroc et de la France dans le cadre d’une manifestation cinématographique du Maghreb des films à Paris baptisée « Qui a dit que les maghrébins n’ont pas d’humour » et ce, le 31 mai 2023 à l’auditorium de la mairie de Paris.
Ce programme invite à visiter quelques films de la jeune génération des cinéastes actuels qui ne manquent pas davantage d’humour que leurs aînés, avec des oeuvres ou l’humour est doux, moqueur, un peu  » contestataire « ,  » oblique « , inattendu ou un peu noir, discrètement  » drôle  » ou alors brossé à  » gros traits  » jusqu’à la caricature…
L’image que l’on a couramment des cinématographies maghrébines est celle de films graves, sérieux, voire tragique, notent les organisateurs. Ces cinématographies étant nées de la rupture coloniale, soit l’indépendance de leur pays respectifs, cette image est en partie  » réelle  » et justifiée.
Cette manifestation est aussi une occasion pour se rappeler des oeuvres qui à leur époque ont cartonné comme la série tunisienne « Ommi Traki », dont le succès vers la fin des années 60 pousse son réalisateur Abderrazak Hammami à en faire un film. En 1973, il boucle tout en 17 jours sans trop se soucier de la spécificité cinématographique. La même année, les personnages de la série apparaissent dans le film algérien « Les Vacances de l’inspecteur Tahar », tourné en Tunisie …et bien d’autres oeuvres comme le film algérien  » Hassan Terro  » de Mohamed Lakhdar Hamina en 1968, ou encore le film marocain  » A la recherche du mari de ma femme  » der Mohamed Abderrahman Tazi en 1993 etc.
« Peau de colle » est une comédie sur l’enfance et la religion autour du personnage d’Amira, vivant avec sa mère dans un appartement étriqué de Tunis. En ce jour de rentrée au Kouttab (école coranique), la petite Amira cherche désespérément le moyen de grappiller quelques heures de congé de plus. Elle n’a rien trouvé de mieux que la super glue: Elle se colle une main à l’accoudoir en bois du nouveau fauteuil qui meuble leur petit salon.
Du genre comédie dramatique autour de l’exil, l’exode et l’immigration, le format court « Baba Noel) suit avec humour mordant le personnage de Foued, qui entre le chantier où il travaille clandestinement et l’appartement qu’il squatte avec d’autres sans-papiers, vit dans la peur d’être arrêté. Jusqu’au jour où on lui propose un travail bien payé, avec l’assurance de rester invisible.

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