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Faillite de Thomas Cook : Pas de retombées « catastrophiques » sur la Tunisie

Les retombées de la faillite du tour opérateur Thomas Cook sur le tourisme tunisien ne seront pas catastrophiques au motif que le nombre total des hôtels touchés ne dépasse par la quarantaine, ce qui est très en-deçà des cas d’autres pays comme l’Espagne qui a annoncé la fermeture de 5000 établissements hôteliers depuis la banqueroute du T.O. Telle est l’assurance faite dans une déclaration à Africanmanager par le secrétaire général de la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV), Dhafer Latif.

Ila ajouté que la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la Belgique se sont engagées à payer les arriérés dus aux hôteliers tunisiens depuis la faillite de Thomas Cook, tout en soulignant que le problème qu’il importe de résoudre à l’heure actuelle tient au paiement des factures dues avant la déclaration en faillite officielle, qui n’ont pas été dressées mais dont le montant ne dépasserait pas les 100 millions de dinars, selon son estimation. En tout cas, un collectif d’avocats a été commis pur assurer le suivi du dossier et de défendre les droits des professionnels tunisiens.

Remettre en cause la stratégie en place

Le secrétaire général de la FTAV a vive ment critiqué la stratégie suivie dans le secteur du tourisme affirmant qu’ «  il est déraisonnable que la tourisme tunisien continue d’être l’otage des voyagistes mondiaux » , appelant à s’inspirer de l’expérience turque qui se fonde sur des réseaux turcs en Russie, en Allemagne et ailleurs pour attirer les touristes, une méthode efficace pour ssurer la pérennité de l’industrie touristique, a-t-il dit.

Ila, dans cet ordre d’idées, mis l’accent sur la nécessité de renoncer à la stratégie en place et de ne plus compter sur le tour-opérateur étranger, pour éviter que les conséquences soient désastreuses en cas de faillite.

Il est à rappeler que la Tunisie accueille en moyenne 150 mille touristes par ans à travers le T.O britannique Thomas Cook venant d’une dizaine de pays européens, entre autres la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France et l’Italie.

Cesser d’être l’otage des T.O.

Cette faillite du géant du voyage Thomas Cook pose certes le problème de la dépendance vis-à-vis des T.O mais souligne surtout l’impérieuse nécessité de proposer autre chose que des séjours balnéaires tout compris, estime l’AFP qui constate qui note que la fin de Thomas Cook touche un secteur encore fragile, dont la dette dépassait en 2018 4,4 milliards de dinars, mais ne devrait pas l’ébranler.

« A l’échelle du pays, les recettes touristiques tunisiennes ont dépassé celles de 2010 (année de référence avant la révolution, NDLR), les pertes engendrées ne vont pas affecter ces performances », a déclaré à l’agence le président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, Khaled Fakhfakh. La faillite touche de plein fouet une quarantaine d’hôtels a-t-il ajouté, tout en estimant « ce sont des hôtels de qualité, je ne pense pas qu’il y ait de faillite ».

« C’est un client de longue date, cela va être difficile mais pas insurmontable », assure une cadre d’une agence de voyage, sous couvert d’anonymat, cité par la même source. « Pendant trois ans, Thomas Cook avait quasiment quitté le pays, on a appris à rebondir ».

Cette année, Thomas Cook a organisé le séjour de 230.000 vacanciers, dont quasiment la moitié de Britanniques, selon le ministère tunisien du Tourisme.

Cela représente environ 3,5% de la totalité des touristes, et 5% du marché européen.

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