L’École Nationale d’Administration (ENA) ne devrait finalement pas disparaître de sitôt. , Emmanuel Macron, qui s’était dit favorable à la suppression de cette grande école après la crise des gilets jaunes, préfère finalement en réformer l’accès plutôt que de la supprimer, a appris BFMTV.
Lors d’un déplacement à l’Institut régional d’administration (IRA) de Nantes prévu ce jeudi, le chef de l’État français doit ainsi annoncer une modification du processus d’accès à l’ENA: à partir de 2021, des places seront « réservées » aux candidats issus de milieux modestes.
Cette mesure ne devrait pas concerner que l’ENA mais être appliquée aussi dans d’autres écoles de la haute fonction publique, telles que l’Institut national des fonctionnaires territoriaux (INET), ou encore l’École des hautes études en santé publique.
Afin d’ouvrir l’accès aux grandes écoles, Emmanuel Macron va annoncer un millier de nouvelles places de classe préparatoire supplémentaires, dites « classes prépas talents », pour les élèves boursiers. À ce jour, 700 places sont réservées aux boursiers adossées à l’IRA ou autres écoles de services publics. Or le nombre de places adossées à des facs devrait passer à 1700 à partir de 2021.