Plusieurs experts se sont retrouvés à Libreville ce week-end pour poursuivre la réflexion sur la construction d’un gazoduc qui connectera tous les pays d’Afrique centrale. L’objectif est de mettre à la disposition des pays de la région une énergie sûre et moins chère pour réduire le déficit énergétique et renforcer leur développement industriel.
Dénommé « Central Africa Pipeline System » (CAPS), le projet de gazoduc a été initié il y a trois ans par des ingénieurs et experts, réunis au sein du Central Africa Business Energy Forum (Cabef). Djerassem Le Bemadjiel est homme d’affaires et ancien ministre du Pétrole du Tchad. Il est spécialement venu à Libreville pour suivre l’évolution de ce projet qu’il juge très utile pour l’économie de la région. « Je dirai même qu’on est en retard sur ce projet. Ça fera baisser le coût du kilowatt/heure, ça fera immerger le développement de l’industrialisation », anticipe-t-il, cité par RFI.
Dans sa première phase, le gazoduc sera déployé dans les six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) avant de s’étendre vers les onze pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CÉÉAC).
« Le cap, c’est la capacité pour nos États à coopérer entre eux par le mécanisme du transport que les pipelines permettront de mettre en œuvre. Grosso modo, faire en sorte que les États déficitaires en électricité puissent dorénavant avoir de l’électricité », explique Glenn Nguema, point focal du projet.
Gabon: Discussions autour d’un projet de pipeline pour acheminer du gaz en Afrique centrale
- Publicité-