À raison d’un, deux ou dix morts, le bilan s’alourdit d’heure en heure à Gaza. Des accrochages ont éclaté à la frontière de la bande de Gaza, samedi, entre l’armée israélienne et des activistes palestiniens, au lendemain d’une offensive terrestre lancée par Israël. Plus d’une vingtaine de morts ont été recensés dans la seule matinée de samedi. Un combattant de Gaza qui s’était inflitré en Israël a également été tué. Au sud d’Israël, une Bédouine a été tuée par une roquette tirée depuis Gaza.
Côté israélien, un civil a été tué et un soldat a été mortellement touché, vendredi, par un tir d’un soldat israélien, selon la télévision israélienne, lors d’une opération dans le nord de la bande de Gaza.
Au total, plus de 320 Palestiniens, dont de nombreux femmes et enfants, ont été tués depuis le début le 8 juillet de l’opération israélienne «Bordure protectrice», qui a également fait plus de 2280 blessés palestiniens. Il s’agit du conflit le plus sanglant à Gaza depuis 2009.
Ce même jour, le chef de l’ONU, Ban Ki-Moon, est attendu dans la région, tout comme le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, alors que les tentatives d’établir un cessez-le-feu piétinent.