Hassine Dimassi, universitaire et ancien ministre des Finances, a déclaré à Express FM que l’impact de la nouvelle dégradation de Moodys la note de l’économie tunisienne sera perceptible à travers la difficulté de recourir, dorénavant, à l’emprunt extérieur, de mobiliser de nouveaux investissements directs étrangers et de défendre la parité du dinar face aux monnaies d’endettement et d’investissement (Euro, dollar…). Il a fait observer que si rien n’est fait pour arrêter l’hémorragie, l’Etat risque de ne pas payer, un jour, les salaires de ses fonctionnaires.
S’agissant des finances publiques, il a qualifié d’ «inquiétant » le déficit budgétaire qui aurait atteint selon lui entre 7 et 8% avec comme conséquences : la réduction de l’investissement public, la diminution de la compensation et le recours impératif à l’endettement.